Implantologie : de nouveaux protocoles bien intégrés à la chaîne numérique

Dr Patrick Simonet

Témoignage : implantologie, de nouveaux protocoles bien intégrés à la chaîne numérique

Habituellement, lors de la prise d’em­preinte (classique ou optique) pour réaliser la prothèse d’usage, le prati­cien dévisse cette vis de cicatrisation, la remplace par un transfert d’em­preinte ou un scanbody, prend l’em­preinte, puis revisse la vis de cicatrisation. « Le système iPhysio est très intéressant, car placé lors de la chirurgie, il remplace, à la fois, la vis de cicatrisation et le transfert d’empreinte ou le scanbody ». Cela permet d’éviter les multiples vissages et dévissages de la vis de cicatrisation et du transfert d’empreinte du protocole classique.

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De nombreux atouts

La technique iPhysio a bien d’autres avantages. Selon le modèle placé, il permet d’induire, lors de la cicatrisa­tion, un profil d’émergence optimal en fonction du profil d’émergence que le praticien veut obtenir. En effet, « tout le protocole iPhysio est articulé autour d’un Profile Designer qui permet de garder une barrière biologique au niveau épithé/io-conjonctif », De plus, la prise d’empreinte est grandement facilitée. « L’iPhysio étant vissé dès la chirurgie, il n’y a aucune manipulation à effectuer au moment de la prise d’empreinte qui s’effectue sans dévis­ser celui-ci ».

« Dès la prise d’empreinte, on obtient un profil d’émergence tout à fait satis­faisant qui pourra être encore amélioré si besoin en est, en installant une pro­thèse provisoire lors de la mise en fonction esthétique pour éventuelle­ment mieux réaménager encore l’en­vironnement parodontal ». Au final, cette solution, simplissime et très fiable, évite des manipulations, ne lèse pas la barrière épithélio-conjonctive comme lors des manipulations multiples habi­tuelles et fait gagner du temps cli­nique. Ce gain de temps est d’autant plus appréciable que le nombre d’im­plants augmente. Pour l’instant, comme le fait remarquer le Dr Simo­net, l’iPhysio est indiqué pour une empreinte de 3 implants au maximum, mais la technique va certainement évoluer. Enfin, l’iPhysio s’adapte à la majorité des grands systèmes implan­taires du marché.

Les praticiens ont accès à de nouveaux protocoles qui facilitent le travail d’implantologie. C’est le cas du concept breveté iPhysio mis au point par Lyra, qu’utilise depuis quelques mois le Dr Patrick Simonet, chirurgien-dentiste..

Une chaîne numérique de plus en plus cohérente

On l’a compris, l’intérêt principal de l’iPhysio est qu’il permet de prendre une empreinte (optique ou conven­tionnelle) sans dévissage. « Toutefois, la fiabilité du numérique apporte au praticien une nouvelle manière de met­tre en œuvre son traitement et d’échanger avec le laboratoire de pro­thèse. Il sera de plus en plus difficile de résister à l’accélération du train numérique ». En implantologie, le numérique permet. « à partir d’un cane beam, de prévisualiser avec une très grande précision l’emplacement des implants sur son ordinateur et de réaliser, à par­tir d’une empreinte optique, un guide chirurgical permettant une interven­tion moins invasive et plus précise. Dans certaines situations /es plus favorables, il devient possible, à partir de cette empreinte optique, de pré­parer une prothèse provisoire dans les zones les plus esthétiques qui sera mise en place lors de la chirurgie». Et, quand les implants seront ostéoin­tégrés, l’empreinte optique permettra d’envoyer directement le fichier numé­rique au laboratoire pour la réalisation de la prothèse d’usage.

Enfin, der­nière évolution majeure, l’usinage : « aujourd’hui, si le praticien le souhaite, il peut usiner une couronne sur implant dans son cabinet en 20 minutes. Néanmoins, tempère Patrick Simonet, il ne faut pas espérer un gain de temps majeur, car le temps passé à simuler, et modéliser en amont contrebalance le temps gagné en aval de l’usinage». Toutefois pour ce praticien, on peut appliquer au numérique le fameux slo­gan« essayer, c’est l’adopter».

Praticien libéral exerçant dans le 8e arrondissement de Paris, le Dr Simonet à une pratique essentiellement orientée vers la prothèse et le traitement des dysfonctionnements de l’appareil manducateur. « Lors d’une chirurgie implantaire en un temps, il faut placer une vis de cicatrisation sur l’implant pendant la période d’ostéointégration », explique le praticien, par ailleurs expert judiciaire auprès de la cour d’appel de Paris.

Source : TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS DENTAIRES • mars 2019

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